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Le NiçoisPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/ « Je vous parle d’une époque où les hommes à moustache avaient encore leurs chances avec les jolies blondes » : ainsi pourrait commencer le roman de Joann Sfar, « Le Niçois », plus connu pour son succès en bande dessinée (« Le Chat du rabbin ») et pour son film sur Serge Gainsbourg. Mais ce n’est qu’une phrase qui a servi d’accroche à son éditeur et elle donne une assez bonne idée du ton, il est vrai. On dirait du Frédéric Dard (San Antonio), du Alfonse Boudard (qui habita Nice à la fin de sa vie), ou du ADG, tiens… Pour les connaisseurs en polar des années 70-80 (ADG était le Manchette… de droite, pour résumer) : «  Excusez-moi de n’avoir pas écrit une vraie enquête sur Jacques Médecin. Mais je ne suis pas un garçon sérieux. Ma vérité se trouve chez Dino Risi (…) Sergio Leone, préviens Sfar dans son avant-propos. Finalement, je ne suis pas compétent en ce qui concerne Jacques Médecin. Mon expertise s’arrête juste à cet univers dont je rêve depuis longtemps, sur lequel règne Jacques Merenda. »

Lire la suite : Le Niçois : le bon, la brute et le truand en un seul homme

L'aventure monumentalePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ La protection des monuments historiques français, vue par la lorgnette espiègle d'une de ses pilleuses acharnées. On est au XIXè siècle, une commission se met en place laborieusement sous la férule de Prosper Mérimée, le célèbre écrivain, pour arracher notre patrimoine à la décrépitude et au vandalisme- ça c'est pour la véracité.

Lire la suite : Une aventure monumentale : une "visite littéraire" jubilatoire

Je viensPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Réquisitoire où tout le monde en prend pour son grade, que ce soit les vieux qui sont des poids morts et laids, tous les pères, car ils "tuent leurs enfants", les "cathos" ou les fonctionnaires qui ne sont que des "tâcherons de l'administration", jusqu'aux sympathisants tibétains qui se rasent le crâne en vain, l'éveil étant assimilé ici à un gros canular qui couvre de ridicule ses crédules adeptes.

Lire la suite : Je viens : un réquisitoire pessimiste et rabat-joie

De terre et de merPar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Sur la carte du Tendre, il est une île verte tout entourée de bleu. L'étranger y accoste sans rien en conquérir et ,de la beauté qu'il y  trouve , il n'emportera que le trouble. Henri, un artiste qui dessine, cherche sur cette île Youna,  l'artiste qui écrit ... des lettres de rupture.

Lire la suite : De terre et de mer : une respiration poétique et amoureuse

BaptistePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Ils ont été plusieurs à se relayer pour tenir la ferme dans la Creuze. Plusieurs Baptiste Lamy, et voici l'histoire du dernier, celui qui ne laissera pas d'héritier. C'est un vieux garçon sans histoire justement, qui désespère de trouver pour quelle femme poser un double lavabo dans la salle-de-bains, et s'en console avec le ragoût-batard de sa veuve de mère dont il accroche au mur les broderies au point de croix. Bouleversant personnage que ce bout de femme usée et pudique, dont les joies discrètes consistent à entamer quelques pas de valse aux bras robustes de son fils.

Lire la suite : Le dernier des Baptiste : une épopée florale vivifiante et réjouissante

Mary CelestePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ A lire sous traitement contre le mal de mer. Non qu'on dérive avec un auteur de la trempe de Valérie Martin, du genre à bien tenir son gouvernail: cap sur du solide. Mais la romancière se plaît ici à brouiller les cartes.

Lire la suite : Valérie Martin : une auteure virtuose qui ne laisse pas sombrer le lecteur

La veilléePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Sébastien vient de perdre son père. Il appelle son amie, Marie, en soutien. Elle le rejoint pour une veillée du corps. C'est que regarder le mort, la mort en face, voilà qui requiert de la force et du courage. Dans cette intimité subitement retrouvée, les deux excellents amis vont renouer, et ce faisant nouer et dénouer les fils invisibles de la vie, et la trame que tisse cette dernière avec la mort. Il est question de temps ici, de temps arrêté, suspendu. Et de ce qui se joue pour demain pendant "ce temps".

Lire la suite : La veillée : un livre fin et discret pour une nuit de révélations

L.était si joliePar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ « Parfois, de mauvaises choses nous arrivent sans que l’on comprenne pourquoi. C’est dans ces moments qu’il faut rester calme, sinon l’émotion ou la peur nous submerge. Et là, on ne vit plus. Au mieux, on survit, en traînant notre passé comme un boulet. »

Lire la suite : L. était si jolie : le passé comme un boulet !

BasilePar Felix Brun - Lagrandeparade.fr/ Mette vient de reprendre sa liberté et le chemin de son pays, le Danemark, avec sa fille Abigail. Fille d’un riche homme d’affaires, elle a vécu avec l’insouciance d’une femme libérée mais dépendante du compte courant paternel…et elle a épousé un jeune écrivain au succès virtuel qui cherche encore l’inspiration et d’hypothétiques droits d’auteur.

Lire la suite : Perdre le nord : les tribulations drolatiques d’un écrivailleur

Le VergerPar Félix Brun - Lagrandeparade.fr/ Les éditions Le Verger ont eu l’excellente initiative de créer une collection « Sentinelles », consacrée aux nouvelles. Cet exercice littéraire prend parfois la forme d’un conte, d’une construction dramatique ou romanesque, vite lue. En voici trois rapidement présentées.

Lire la suite : Bonnes nouvelles pour les éditions Le Verger !

Editions du RocherPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ Pas d’amalgame, attention vous risquez de choquer, n’oubliez pas de parler aussi de…..François Marchand n’a visiblement que faire de tout cela, et nous offre avec ces six nouvelles acides et politiquement incorrectes (comme à son habitude, le garnement !) une bonne dose d’humour noir, même très noir ! Six nouvelles presque toutes totalement absurdes mais diablement réalistes sur l’esprit qui anime une certaine dictature de la pensée.

Lire la suite : Enfilades : François Marchand nous emmène rire en dehors des clous avec brio

Le grand n'importe quoiPar Nicolas Bodou - Lagrandeparade.fr/ Nous sommes le 7 juin 2042, dans le charmant village de Gourdiflot-le-Bombé. Et si rien ne se passe vraiment dans ce petit bout de France, cette nuit du 7 juin va s’avérer plus agitée qu’à l’habitude. Arthur, réfugié monégasque (car Monaco est tombée aux mains des mollahs en 2042... puisqu’on vous dit que c’est n’importe quoi ! c’est même marqué dessus !), se voit bien malgré lui perdu en pleine nuit dans les rues de Gourdiflot-le-Bombé suite à la subtilisation de sa fiancée par un culturiste au cours d’une soirée costumée (c’est vrai que là, c’est un peu n’importe quoi!). A peu près au même moment (l’espace temps est une notion importante dans le roman, même si c’est n’importe quoi), Lucas, jeune romancier de science-fiction entend sonner à sa porte. Après avoir ouvert la porte à Marilyn Monroe et s’être fait agresser par Superman (bon là, d’accord, ça commence à être n’importe quoi mais vraiment!...)Il décide de prendre la fuite, mais sans penser un seul instant que des extraterrestres ont débarqué dans le village ! Heureusement pour ces deux -là, un haut lieu de convivialité à la française sera là pour les réunir afin que l’auteur puisse continuer à nous raconter...n’importe quoi !  

Lire la suite : J.M Erre : un délirium-tremens romanesque à base de soupe aux choux

Venus CallipygePar Catherine Verne - Lagrandeparade.fr/ Malgré des airs aguicheurs, cette nouvelle collection n'offre rien d'érotique à se mettre sous la dent. Aucun sein qu'on ne saurait voir ne dépasse vraiment du corset.

Lire la suite : La Vénus callipyge et autres contes : "ne dîtes jamais "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau."

Esthétique du violPar Guillaume Chérel - Lagrandeparade.fr/  En 1999, Régis Clinquart publiait un premier livre titré « Apologie de la viande », aux éditions du Rocher. Le narrateur en colère perdait sa grand-mère puis son amoureuse le quittait. Son dégoût de la vie allait en augmentant, tout au long du récit, écrit sous la forme d’un journal dans lequel il déversait sa bile. Cette « Apologie » comportait des passages brillants, d’autres plus difficiles à digérer (ça vomissait beaucoup). Mais c’était un auteur à suivre, comme on dit. Dix-sept ans plus tard le revoilà, toujours plus coléreux, avec « Esthétique du viol », une somme de 700 pages, au titre et au sujet provocateur. Roman refusé par de grandes maisons parisiennes, pendant des années, et qu’une courageuse petite maison bretonne, sise à Vitré (Île-et-Vilane), publie enfin.

Lire la suite : Esthétique du viol : le roman subversif de Régis Clinquart

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