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Il n’en revint que trois : Gudbergur Bergsson, roman « à l’islandaise »

BergsonnPar Serge Bressan -Lagrandeparade.fr / Evoquant Gudbergur Bergsson, Milan Kundera ne craint pas de manier les superlatifs : « Il est un grand écrivain européen » Et d’ajouter que l’œuvre du romancier est toute habitée par « une quête existentielle, un vrai acharnement existentiel ». Alors, on se jette sur « Il n’en revint que trois », le nouveau roman de l’Islandais Gudbergur Bergsson. On est transporté là-bas, « dans ce lieu isolé où le ciel était le plus souvent chargé de nuages bas, il ne se passait jamais rien ». Dans un paysage de bout du monde, une ferme entre champ de lave, montagnes et rivages désolés- premier village à des kilomètres. Ciel vide, visiteurs rares. Un Allemand, soldat de la Deuxième Guerre mondiale, se cache dans une grotte dans la montagne. Deux jeunes Anglais sont venus, aussi. Le roman commence en 1946, court sur les années 1960-70 et montre comment les Islandais ont vu le monde arriver à eux et dû s’adapter à ce temps nouveau. Un vrai roman « à l’islandaise », dépouillé à l’extrême, débarrassé de toute fioriture.

Il n’en revint que trois
Auteur : Gudbergur Bergsson
Editions : Métailié
Parution : 11 janvier 2018
Prix : 18 €

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